
En Bretagne comme en Île-de-France les services publics sont en crise et ne parviennent pas à répondre comme il conviendrait aux exigences des populations de notre temps. Les besoins augmentent vivement sous l’effet de la croissance des aspirations social pour mieux vivre, des progrès techniques, de l’aggravation des inégalités et de l’extension de la pauvreté, des transformations structurelles nationales et internationales, etc. Ainsi, la croissance des besoins en éducation, santé, sûreté, assistance sociale, transports, par exemple, est plus vive que celle des moyens budgétaires destinés à leur satisfaction. L’écart entre besoins fondamentaux et moyens augmente provoquant un fort mécontentement dans la population mais aussi des opportunités lucratives pour certains intérêts privés. Il convient donc d’inverser cette logique et de regarder le service public comme la réalité exprimant l’intérêt général au sein de la société, patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine, condition de base d’un État démocratique. Pour ma part, je pense avoir œuvré en ce sens comme ministre de la Fonction publique. Les employés communaux du passé ont gagner en considération et, par-là en dignité, en devenant fonctionnaire de plein droit. La fonction publique territoriale, s’est forger une identité de référence au sein de la fonction publique « à trois versants (État, collectivités territoriales, établissement public hospitaliers). À toutes et à tous bon courage et bonne année 2026.