Dans le souvenir de 14-18

Né le 17 avril 1894 à Kernilis (Finistère)
Mort le 25 février 1915 de ses blessures dans l’église de Laval-sur-Tourbe, transformée en hôpital de campagne, inhumé d’abord à l’arrière de l’église puis déplacé en 1924 dans le cimetière militaire de Minaucourt (Marne). Visite des 21 et 22 octobre 2014.
La Bretagne a perdu beaucoup des siens pendant la première guerre mondiale. Bien plus que la moyenne nationale, dit-on. Chacun d’entre nous a eu un arrière grand père, un grand père, ou un oncle tué dans ce conflit et déclaré « Mort pour la France ». Le premier vœu est de continuer en 2015 et après à se souvenir d’eux ; ils étaient jeunes, plus fort qu’aujourd’hui, ils avaient le sens de leur patrie nationale, leur patrie de droit, indissociable de leur patrie de nature. Ils ont beaucoup souffert et appris ce que la guerre veut dire de malheurs. Ils n’ont pas tous eu le temps de condamner ceux qui les avaient livrés au massacre pour la défense d’intérêts sordides. Souhaitons donc que cette commémoration soit une action pour la paix. Quelle dénonce les fauteurs de guerre toujours présents et actifs en de nombreux points du globe. Qu’elle fasse obstacle aux intégrismes de toute nature. Qu’elle souligne la priorité de la souveraineté nationale et populaire contre les fuites en avant supranationales. C’est la meilleure voie de la contribution de notre vieux pays à l’émergence de valeurs universelles et à l’avènement d’un avenir progressiste du genre humain. Parce qu’ils ont payé un très lourd tribu dans la guerre, les Bretonnes te les Bretons se doivent d’être aux premiers rangs du combat émancipateur. Il leur faut pour cela une bonne santé et une vie heureuse, c’est le souhait que je formule pour eux en 2015.

