Dépôt des archives d’Anicet Le Pors dans le fonds classé du PCF

 

 

Réception lundi 24 novembre 2008 à 19 h
Espace Oscar Niemeyer, 2 place du Colonel-Fabien 19ème arrdt.

en présence de

 

Frédérick Genevée membre du Conseil national du PCF responsable des archives

et de Marie-George Buffet secrétaire nationale du PCF

Intervention de Frédéric Genevée

Chers ami(e)s, cher(e)s camarades, cher Anicet,

C’est avec un immense plaisir et au nom de la direction du PCF que je suis chargé d’accueillir ce soir Anicet Le Pors.

Anicet Le Pors a décidé de remettre dans le fonds classé du PCF l’ensemble de ses archives ayant trait à ses activités de militant, d’élu et de responsable communiste.

Cette décision n’est pas anodine et est à mon sens d’une grande portée.

Vous le savez depuis maintenant une quinzaine d’années le PCF a décidé d’ouvrir ses archives à la consultation et de les mettre à la disposition de tous ceux qu’elles intéressent.

Cette politique inédite pour un parti politique nous a conduit à demander le classement de ces fonds par l’Etat. Ce classement a été effectué en 2003 par décret du ministre de la culture.

Ce classement signifie que l’Etat reconnaît l’importance patrimoniale et nationale de ces fonds. Il reconnaît aussi les efforts consentis par le PCF pour conserver ces archives, les ouvrir et les valoriser.

Dans le même temps, nous avons accentué notre coopération avec le Direction des Archives de France et l’ensemble du réseau des archives publiques. Tout en en restant propriétaire, nous avons ainsi déposé nos archives de direction dans un centre public en l’occurrence aux archives départementales de la Seine-Saint-Denis. C’est là aussi un cas exceptionnel dans le paysage politique français.

Les règles de communication que nous avons fixées s’inspirent de la législation sur les archives publiques et depuis cette année nous avons décidé de réduire le délai de communication de 30 à 25 ans.

Aujourd’hui, outre les ouvrages de la Bibliothèque marxiste qui font partie du fonds du PCF, c’est près d’un Km linéaire d’archives papier, mais aussi des enregistrements sonores d’archives de direction, près de 80 fonds personnels qui ont rejoint les Archives départementales et auxquelles vont bientôt venir s’adjoindre plusieurs milliers d’affiches. L’ensemble couvre pour l’essentiel la période 1920-1994 mais plusieurs fonds remontent au XIXes et en fait un ensemble inestimable et d’une extrême richesse.

Cette histoire des archives est une histoire sans fin et le dépôt loin de nous conduire à un désintérêt pour leur conservation et leur valorisation, nous a aussi poussé à accentuer notre quête de nouveaux fonds.

Sont ainsi récemment intervenus entre autres, les dépôts des archives de Madeleine Vincent, de Waldeck Rochet et donc aujourd’hui d’Anicet Le Pors.

Ce dépôt a ceci d’exceptionnel qu’il concerne un militant qui a eu des responsabilités nationales au sein de la direction du PCF, qui fut ministre et qui n’est plus aujourd’hui membre du PCF.

Quelques mots si il me le permet sur la trajectoire d’ Anicet et en espérant ne pas dire trop de bêtises.

Anicet a cette caractéristique qu’il a toujours conduit en parallèle son engagement, le service de l’Etat et la réflexion théorique et intellectuelle.

Venu du catholicisme social, il est d’abord ingénieur à la météorologie nationale, puis chargé de mission à la direction de la prévision du ministère de l’économie et des finances.

Il adhère au PCF en pleine guerre d’Algérie, au lendemain de l’adoption de la constitution de la Ve république et y accède bientôt à des responsabilités importantes : membre du comité central, responsable de sa section économique.

En 1977, il est élu sénateur des hauts de Seine, en 1981 il devient ministre de la fonction publique et des réformes administratives jusqu’en 1984.

Par la suite, c’est dans le domaine du droit et notamment du droit qu’il exerce ses talents en devenant Conseiller d’État 1985-2000. Il déploie aussi une activité dans nombre de commission, remplit de nombreuses missions dont l’unité est peut-être son attachement finalement ancien au sort des gens, des demandeurs d’asile aux précaires.

Les archives qu’il remet aujourd’hui sont la trace de son engagement communiset si fort au service des autres et vont de 1968 à 1992.

Parce qu’Anicet Le Pors a été très tôt sensible au devenir des archives, de ses archives, il avait déjà déposé ses archives ministérielles en 1992 aux archives nationales dans une période où la question de leur préservation n’étaient pas tant à la mode et où les dépôts des archives des membres de l’exécutif et de leur cabinet étaient loin d’être systématiques.

C’est d’ailleurs en tentant de me renseigner sur la pratique en la matière des ministres communistes de 1981-1984 que j’ai pris contact avec Anicet Le Pors et qu’il m a ‘immédiatement proposé la remise de ses archives partisanes.

Pour celui qui prend cette décision, c’est un acte qui n’est pas évident puisqu’il s’agit de se séparer d’une part de sa mémoire- même si les archives en question lui restent évidemment accessibles – et dans le cas présent en les déposant dans le fonds du PCF de reconnaître et assumer une trajectoire.

Il y a quelques années, j’avais dans un colloque exprimé un souci concernant la composition et la nature de nos archives. L’histoire difficile du PCF – jusqu’il y a peu – pour accepter la différence comme un richesse avaient conduit les militants et dirigeants et responsables ayant quitté ou ayant été exclus à déposer quand ils y pensaient leurs archives dans des centres divers : je pense à Tillon à l’IHTP, Marty au CHS…Bien leur en a pris car elles ont été sauvegardées.

Mais cela introduit comme un biais dans leur lecture si on n‘y prend garde : on peut les lire uniquement que comme des documents de militants en désaccord qui auraient été toujours en désaccord, ce qui est loin d’être vrai.

A l’inverse, celles que le PCF détient sont celles de responsables demeurés membres du PCF jusqu’à la fin de leur vie. Elles peuvent donner lieu à une lecture symétrique aux précédentes. Ils n’auraient été en accord.

Dans les deux cas la complexité et les nuances des trajectoires, des choix qui sont toujours à renouveler peuvent nous échapper. C’est dommage pour la compréhension historique, c’est dommage pour la politique.

Avec le dépôt des archives d’Anicet Le Pors, nous rompons spectaculairement avec cette vision déterministe de l’engagement militant et je crois que cela aura un effet sur la lecture des autres fonds qu’ils soient au PCF ou ailleurs et sur les futurs dépôts.

Je m’astreins pour des raisons éthiques à ne pas lire systématiquement les archives qui me sont confiées. Mais les conditions rocambolesques de la récupération des archives dont il est question, sur le parking rouge de la fête de l’Huma, avec l’aide de militants de la FD du Finistère qui y avaient veillé comme à la prunelle de leurs yeux que je remercie comme je remercie la secrétaire de cette fédération Gaelle Abilly qui a contribué à ce dépôt m’ont poussé à les regarder un petit peu.

J’en confirme la richesse : activités militantes, campagnes électorales, activités parlementaires, notes de comités centraux.

Elles sont d’un extrême intérêt et vont permettre d’éclairer nos analyses de périodes essentielles dans l’histoire du PCF : programme commun, participation gouvernementale, départ des ministres communistes, perestroika et transformation du PCF notamment après la chute des régimes de l’est.

Car pour répondre à la question qui sommes nous ?, il faut aussi répondre à celle d’où venons – nous ?

Evidemment comme toutes archives, elles nécessiteront d’être croisées avec d’autres archives sur la même période car Anicet me pardonnera mais aucun fonds, aucune archive n’est parole d’évangile. Ceci dit avec celles-ci, c’est un pas supplémentaire dans la connaissance de notre histoire que nous allons pouvoir faire..

Chers amis, chers camarades,

Une fois encore c’est avec une grande fierté et une grande joie que nous accueillons cette remise d’archives.

Merci, merci Anicet.

 

Intervention d’Anicet Le Pors

Je suis très sensible à l’initiative que vous avez prise d’organiser cette réunion. D’abord parce qu’elle témoigne que vous considérez que la question des archives est une question politique ; je rappellerai que c’est sous la Révolution française, le 12 septembre 1790, qu’ont été instituées les Archives nationales. Ensuite, parce que vous le faites à quelques jours de votre congrès alors que vous avez sans doute bien d’autres préoccupations. Enfin, parce qu’il s’agit d’archives qui correspondent à une période qui a connu le meilleur et le pire et qu’elles ne traduisent sans doute qu’un point de vue particulier mais que vous accueillez néanmoins.

 

Frédérick Genevée a dit les raisons pour lesquelles le PCF tenait à être au clair avec la question de ses archives qui a été longtemps, une question taboue. Ce n’est en effet qu’il y a une dizaine d’années qu’une véritable politique d’ouverture des archives a été décidée. J’ai participé à la cérémonie au cours de laquelle, en présence de ma collègue Martine de Boideffre, directrice des Archives de France, les archives du PCF ont été classées dans le patrimoine national et déposées aux archives du département de la Seine-Saint-Denis.

 

On doit à l’opiniâtreté de Frédérick Genevée que cette politique, voulue par la direction du PCF, ait été conduite avec constance et compétence. Je l’en remercie vivement. Je remercie également la direction du parti communiste et plus particulièrement sa secrétaire générale, Marie-George Buffet, d’avoir créé les conditions de cette rencontre. Je remercie tous ceux qui ont bien voulu honorer de leur présence cette cérémonie avec, si vous me le permettez, une mention particulière pour mon ami Robert Chambeiron, grande figure de la Libération.

Mais je souhaite mentionner également en cette circonstance des personnes, dans notre mouvance ou de nos amis, qui ont joué un rôle dans le cadre plus général de la politique nationale des archives. Je pense en premier lieu à notre ami Guy Braibant, qui nous a quittés fin mai, dont le père déjà avait été directeur des Archives de France, et qui a lui-même beaucoup fait pour que la politique des archives soit une composante du combat pour la démocratie. On lui doit le rapport sur Les archives en France publié par la Documentation française en 1996 qui a largement inspiré la récente loi sur les archives du 15 juillet 2008 comme le reconnaissait, le 1er juillet dernier, le représentant du gouvernement lors du débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi. Guy Braibant a écrit : « Il n’y a pas d’Histoire sans archives … Il n’y a pas d’Administration sans archives … Il n’y a pas de République sans archives. »

Je veux également évoquer le travail colossal, remarquable d’intelligence, réalisé par Françoise Bosman, directrice des Archives nationales du monde du travail, implantées à Roubaix, qui a multiplié, depuis 1993, livres, colloques et initiatives diverses pour faire connaître la réalité des conditions matérielles et morales des travailleurs au cours de l’histoire. J’ai aussi une raison personnelle de lui être reconnaissant puisque, avant d’occuper les importantes fonctions qui sont les siennes aujourd’hui à Roubaix, j’ai eu la chance que ce soit elle qui prenne en charge les 130 gros cartons de mes archives ministérielles, classées avec soin et déposées depuis quinze ans dans les profondeurs de Fontainebleau.

Je pense encore aux efforts d’Annette Wieviorka qui a animé une action soutenue pour que les archives nationales puissent disposer des moyens nécessaires à leur collecte, leur classement, leur accès libre, ce qui a conduit à la décision d’implantation des archives nationales postérieures à 1790 à Pierrefitte, tout près de Paris VIII, projet dont l’achèvement est prévu pour 2012 ; réalisation qui risque cependant d’être menacée aujourd’hui par la Révision générale des politiques publiques qu’entend mettre en œuvre le Gouvernement et le Président de la République et qui risque d’avoir un impact particulièrement négatif sur la politique des archives en France.

En effet, ainsi que le rappelle la professeure Pascale Gonod dans un récent article de l’AJDA, alors que le rapport Braibant, puis ensuite le rapport Stirn en 2005, préconisaient la création d’une « forte direction d’administration centrale » assistée de structures de réflexion, d’impulsion, de coordination et de formation tant des archivistes que des organismes versants, la ministre de la Culture a indiqué au Sénat le 15 mai dernier que, dans le cadre de la RGPP, sera supprimée « une direction entièrement indépendante en ce domaine ». La direction des Archives de France serait absorbée par une direction générale des patrimoines qui regrouperait l’architecture, les archives, les musées ainsi que le patrimoine monumental et l’archéologie. J’indique qu’un « Appel pour sauver les archives » a été lancé par l’intersyndicale de cette administration qui a déjà recueilli 3000 signatures.

Personnellement j’ai toujours eu la chance d’exercer des activités professionnelles qui supposaient des connaissances sur le long terme, qui est dans la nature des archives, soit sous la forme d’actes situés dans l’histoire, soit sous forme de données statistiques. Météorologiste, j’ai appris que la météorologie était la cousine de la climatologie qui ne se conçoit que dans le long terme. Économiste, que la fabrication de modèles macroéconomiques repose pour l’essentiel sur des séries statistiques aussi longues que possible et l’étude des cycles. Juriste, que la jurisprudence administrative prend ses références dans les profondeurs de l’histoire de l’État de droit.

Il en est de même en politique ; ou tout au moins il devrait en être de même. L’analyse marxiste, plus que tout autre en a souligné l’importance en identifiant la succession des modes de production : féodalisme, capitalisme, socialisme, communisme comme sens de l’histoire. C’était trop simple comme en a témoigné l’échec de l’expérience prométhéenne du XX° siècle, mais cela n’invalide pas pour autant la nécessité de remettre sur le chantier le travail de mise en perspective longue, comme le fait à sa manière, par exemple, Marcel Gauchet. En tout état de cause, un tel effort serait également une thérapeutique, nous permettant de nous extraire des jeux médiocres et des stratégies d’alliances sans principes qui constituent trop souvent notre ordinaire.

Quelques mots concernant les archives personnelles dont la remise motive notre rencontre. Je ne les ai pas triées car je pense que les archivistes sont mieux placés que moi pour distinguer ce qui vaut d’être conservé et ce qui peut être éliminé. On peut les découper en trois périodes :

– de 1968 à 1980 : il y a sans doute peu de choses sur 1968, nous n’étions pas très prolixes à l’époque et mes activités étaient alors surtout syndicales à la direction de la Prévision du ministère de l’Économie et des Finances. En revanche, la matière devrait être plus abondante pour tout ce qui touche à la montée en puissance et au contenu de Changer de cap, document qui a précédé pour le PCF, en 1971, l’élaboration du Programme commun de gouvernement. J’ai eu la chance de participer à des réunions avec les représentants du PS et du PRG sur les sujets dont j’étais responsable au parti et qui constituaient les questions sensibles du moment : la politique industrielle et surtout la définition d’un « seuil minimum de nationalisations » dont la réalisation aurait dû, au-delà du changement de cap, changer la vie.

– de 1981 à 1984 : la perspective de l’entrée possible de ministres communistes au gouvernement avait conduit la direction du parti à me demander d’élaborer un rapport sur l’appareil d’État et sur la fonction publique ce qui a été fait avec mon ami René Bidouze qui venait de passer 7 ans à la direction du mouvement syndical CGT de la fonction publique et qui est ainsi devenu, tout naturellement, directeur de mon cabinet en juin 1981. On remarquera que, sur la photo de l’entrée des quatre ministres communistes à l’Élysée le 24 juin 1981, je suis le seul à porter une grosse serviette, parfaitement inutile pour ce premier conseil des ministres, mais qui me sécurisait sans doute à la mesure de son poids. Concernant cette période, il n’y a pas grand chose d’autre, car l’essentiel de mon activité se trouve rapportée dans les archives ministérielles et la direction du parti s’est gardée durant les 3 années de participation de toute pression sur les ministres communistes qui étaient alors plutôt bien vus.

– de 1984 à 1996 : les choses vont bien changer ! Je ne veux pas trop m’étendre sur cette période chaotique et parfois douloureuse, qui a conduit à ma démission du comité central en juin 1993 et à ma démission du parti début 1994. J’en ai d’ailleurs analysé l’essentiel, à partir des archives de cette période, dans un livre paru en 1994 : Pendant la mue le serpent est aveugle. On trouvera quand même dans les cartons de cette période les travaux qui ont conduit à l’élaboration en 1989, pour le bicentenaire de la Révolution française, d’un Projet constitutionnel adopté par le comité central en décembre.

J’ai gardé, pour le moment, mes archives des dix dernières années, car il m’arrive d’avoir encore besoin de m’y référer, mais elles ont vocation à rejoindre, le moment venu, les archives déjà déposées. Et puis, j’ai bien l’intention de donner la même destination à mes archives d’avenir, celles que je produirai au cours des 20 ou 30 prochaines années.

Car contrairement à ce que certains pourraient penser, la réflexion sur les archives n’enferme pas dans le passé, mais constitue une forte stimulation de la réflexion sur la condition humaine, son passé et son présent, mais aussi son avenir : savoir d’où l’on vient, pour choisir où aller en toute lucidité. Dans cet esprit, qui est celui des archives, je consacre une partie de mes loisirs à une discipline connexe : la recherche généalogique, qui m’a fait remonter jusqu’à la fin du 16° siècle dans quelques cas et me pose bien des questions auxquelles, malheureusement, faute d’archives, je ne peux répondre car en ce domaine on est souvent contraint de plaquer les arbres généalogiques singuliers sur des connaissances historiques générales qui n’apportent pas d’informations directes sur les personnes dont on a ressuscité les noms et les dates d’état civil. Ainsi, l’exemple d’un de mes ancêtres du début du 18° siècle dont l’acte de mariage indique qu’il est cultivateur, mais que son acte de décès qualifie de mendiant. Peut être un revers de fortune ? Mais alors, pourquoi l’acte de décès de sa femme, morte deux ans plus tard mentionne-t-il qu’elle est toujours cultivatrice ? Peut-être l’a-t-elle mis à la porte et est-il mort dans un fossé ? Faute d’archives familiales (son acte de mariage mentionne : « ne sait pas signer ») nous ne le saurons jamais, mais la question reste posée. Mes archives sont alors peut être la compensation inconsciente de ces carences ancestrales …

 

2 commentaires sur “Dépôt des archives d’Anicet Le Pors dans le fonds classé du PCF

  1. Bonjour camarade,
    Excuses-moi pour le tutoiement. Le PCF a besoin de toi; ce que tu fais au niveau archives est très bien. Mais l’époque dure de la crise du capitalisme demande beaucoup plus.
    L’espace politique existe pour un communisme démocratique.
    Amicalement,
    Jean-Louis GERMAIN, militant PCF, Sommières 30

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  2. Bonsoir,

    Je te remercie de ton appréciation.
    Crois bien que ce n’est pas la question des archives qui occupe l’ensemble de mes préoccupation. C’est une initiative que je regarde comme un geste amical de la direction du PCF auquel j’ai répondu. Pour le reste on peut difficilement me reprocher de ne pas apporter de contribution au renouvellement d’une pensée de transformation sociale forte. Je te suggère de te reporter aux derniers textes mis sur mon blog et en particulier, en anticipant sur sa publication, l’article « Retour aux fondamentaux » rédigé pour La Pensée, à paraître en décembre. Je terappelle aussi l’article publié par l’Huma il y a quelque temps « Communisme, un mot à protéger.

    Bien amicalement,

    Anicet Le Pors

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