Printemps de l’Humanité
« Dans une vie politique inévitablement tourmentée, l’Humanité est une de mes permanences : CDH du dimanche matin au coin de la rue des Sept Arpents et de la rue Charles Nodier au Pré-St-Gervais à la fin des années 1950 ; pages collées sur des cartons à la dimension et accrochées chaque jour aux grilles de la cantine du ministère des Finances dans les années 1970 ; à la une l’entrée au gouvernement des quatre ministres communistes en 1981 ; un point d’appui aujourd’hui pour ne pas sombrer dans le dégoût d’une décomposition sociale dont on ne voit pas le fond. Les trois vertus de l’Humanité : s’inscrire dans une histoire qui contribue à éclairer le présent et l’avenir, privilégier le débat d’idées sur le champ de ruines des idéologies, relever d’une morale et d’une dignité compagnes naturelles des plus pauvres. Comme elle. »
A.LP