Les leçons de l’expérience

Des vœux sincères et pertinents doivent prendre appui sur les enseignements des deux années de pandémie que nous avons connues. Les réponses à la crise sanitaire ne sont pas venues de la tarification aux actes hospitaliers, des recettes managériales importées du secteur privé, de l’autoritarisme dans la gestion de l’urgence. Ce sont les collectifs de base des services hospitaliers, de l’éducation nationale, de l’assistance sociale, des élus et fonctionnaires territoriaux qui ont fait la preuve de leur dévouement et de leurs compétences. La Bretagne a apporté une importante contribution à la solidarité nationale. Elle a reçu de nombreux malades qui ne pouvaient être traités normalement dans le reste du pays. Elle a été lieu de repos et de réconfort pour des familles qui avaient souffert du confinement et des attaques du virus. Ce sont ces collectifs de travailleuses et de travailleurs qui ont avec intelligence su s’organiser pour apporter à la population les meilleurs services. C’est dans les services publics que cette utilité a fait la démonstration la plus convaincante en nous invitant par là à les défendre et les promouvoir pour la satisfaction des besoins essentiels de la population. C’est en eux qu’il faut placer notre confiance. Je souhaite sur cette base une bonne et heureuse année aux Bretonnes et aux Bretons de l’île de France, réfléchis sur le passé, actifs dans le présent et optimistes pour l’avenir.
Anicet Le Pors
Président d’honneur de l’Union des sociétés bretonnes de l’Île-de-France (USBIF)